Le Vieux qui lisait des romans d'amour
Le Vieux qui lisait des romans d'amour
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Par Luis Sepúlveda et Joanna Concejo
Aux millions de lecteurs qui ont lu ce roman de Luis Sepúlveda, il reste le souvenir limpide d’une histoire parfaitement racontée. Juste ce qu’il faut de mots pour dire la vie d’Antonio José Bolivar Proaño, vieil homme rodé aux risques de la jungle, lecteur balbutiant malgré son âge, mais passionné. « Ses romans parlaient d’amour avec des mots si beaux que, parfois, ils lui faisaient oublier la barbarie des hommes. » Mais voilà que l’imprudence et la bêtise de quelques gringos l’obligent à refermer ses livres pour aller traquer à contre-cœur un fauve qui rôde non loin du village...
Quand Joanna Concejo a lu ce roman, il lui est resté une impression forte de jungle, de fleuve, de pluie qui colle à la peau et à l’âme. Et sur cette toile intensément verte et détrempée, une constellation de corps et d’objets, des livres et des crabes, un ciré bleu et des mains calleuses, un maire si gros et grossier qu’il ne tient pas dans le cadre. Autant de visions qu’elle retranscrit aux crayons de couleurs, avec une minutie époustouflante. Et qu’elle complète par le regard d’un fauve, qui révèle bien plus d’amour et de compassion qu’on n’en trouve chez les humains errant dans cette jungle.
272 pages, relié sous jaquette, 21x15 cm, 80 illustrations originales
EXPOSITION
Rendez-vous du 5 au 12 novembre 2025 à la Galerie Robillard à Paris pour l’exposition-vente de l’intégralité des dessins originaux réalisés pour le livre. Plus d’informations sur le site de la galerie
REVUE DE PRESSE
« Le plus souvent, c’est comme si l’artiste était immergée dans les scènes que Sepulveda raconte, mais qu’au lieu de les décrire, elle regardait autour, traquant de son extraordinaire crayon ce qui se cache dans le décor, enfants pensifs, ouistitis, perroquets et le jaguar, bien sûr, avec son regard aussi triste que celui du vieil homme. Du grand art. »
« Les paysages sont à tomber, les regards à pleurer d’émotion, comme le texte… Impossible de résister à tant de beauté, et à la fin on a tous les yeux brillants. On acclame. »
« Cette tension entre nature, humanité et violence imprègne aussi le travail de Joanna Concejo, qui restitue l’atmosphère moite et dense du récit. [...] Chaque image rend visible l’émotion et la mémoire des lieux. »